Publié dans Société

Foudre populaire  à Namontana - 2 suspects placés en garde à vue, 1 autre hospitalisé

Publié le mardi, 01 octobre 2019

Scène de lynchage d'une rare  violence à Namontana, hier matin. 6 individus soupçonnés d'avoir perpétré une série de cambriolages aux environs de 4h, étaient tombés entre les mains des riverains après l'alerte. Si 3 suspects ont réussi à échapper  à la foudre populaire, 3 autres ont été finalement appréhendés dont l'un a dû être hospitalisé. Ce dernier aurait tenté encore à prendre la fuite sur le chemin  où les gens l'ont conduit vers un Commissariat de police. Mais le fugitif n'a pas pu aller loin. Le fokonolona l'a attrapé  in extremis et lui a donné une sévère raclée.

 

D'après un recoupement, ces bandits venaient de cambrioler quatre maisons   dans le quartier de Namontana. Mais des témoins ont quand même pu voir leurs faits et gestes. C'est le cas de l'un d'eux. Ce dernier n'est autre qu'un proche du propriétaire de l'une des maisons ciblées. Il affirme avoir vu comment les six bandits avaient cambriolé la demeure.  Du coup, il a donné l'alerte juste au moment où les malfaiteurs  allaient quitter l'endroit.

La réaction des riverains était inattendue. Ils s'étaient massivement mobilisés pour se lancer aux trousses des fugitifs. Notons que le Commissariat du secteur n'a été avisé qu'après cette véritable vindicte populaire sur les trois bandits capturés. De toute façon, ce sont des habitants du quartier qui ont conduit ces malfaiteurs au bureau de la Police. Le déferrement de cette affaire est prévu ce jour. De leur côté, les Forces de l'ordre poursuivent toujours les recherches dans l'espoir de retrouver les traces des trois bandits en cavale.

Comme Anosibe, son voisin, Namontana est l'un des quartiers où règne surtout une insécurité alarmante. Certes, la Police y déclenche parfois des coups de filet, qui concernent plutôt des trafiquants de cannabis. Mais ces arrestations ne sont pas en proportion avec les  faits de banditisme qui s'y produisent fréquemment, faute de renseignements fiables.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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